Tournage dans les favelas, mode d'emploi!
Quand on arrive de l'étranger, organiser un tournage dans une favela brésilienne peut vite se révéler plus compliqué que prévu...Story Productions vous fait bénéficier de sa longue expérience et vous aide à pénétrer en toute sécurité ces communautés aux codes bien établis.

Les favelas sont des zones très densément peuplées, où des évènements imprévus imposent souvent de faire des compromis avec le planning.
Chez Story Productions, nous sommes souvent sollicités pour des tournages dans les favelas, le plus souvent à Sao Paulo ou à Rio, que ce soit pour des reportages d'actualités, des chaînes de sport, des documentaires ou des vidéos éducatives. Tout récemment, nous y avons par exemple réalisé une prise de vue pour une série coréenne sur l'impact de la Covid-19 à travers le monde, et nous y avons aussi filmé des séquences pour un documentaire réalisé à distance sur les ambassadeurs de l'organisation One Young World.
Intitulé
"The Young leaders: One young world Stories", ce dernier projet a été lancé en 2020 lors d'un évènement organisé par l'Assemblée générale des Nations Unies, dans la perspective de la COP26.
Commandé par la chaîne culturelle américaine Ovation TV et produite par Blue Planet Films, le documentaire a été tourné dans 5 pays différents et Story Productions a filmé des scènes dans trois favelas différentes à Sao Paulo.
Tourner dans ces communautés si particulières représente un défi à bien des égards, que ce soit en termes de sécurité ou juste d'accès... Comment fait-on pour se repérer dans des zones dont il n'existe pas de plan ? Et comment faire pour assurer la sécurité des équipes et du matériel de tournage?
Se faire accompagner par une agence de sécurité privée est une mauvaise idée car cela présente le risque de créer une ambiance tendue sur le lieu de tournage. A contrario, grâce à la relation construite sur le long terme avec le chef de la communauté, une équipe intégrée localement va réussir à obtenir sa protection et pouvoir accéder en toute sécurité aux différents sites de tournage et aux personnes du quartier.
Eh oui, certaines communautés étant contrôlées par des cartels de la drogue, il est impératif que votre guide sache où il a le droit de se rendre et qui sont les personnes qu'il est possible de filmer ou non.





Si vous n'avez jamais mis les pieds dans une favela, vous serez surpris de découvrir à quel point ces zones hors-la-loi sont densément peuplées et pleines de vie. On y vit beaucoup dans la rue, et le quotidien s'organise autour des lieux de convivialité et des échoppes, qu'il s'agisse d'une pâtisserie, d'une association ou de la boutique du barbier.
Du fait de cette promiscuité, les bruits de fond et les bruits parasites sont monnaie courante durant un tournage. S'il s'agit d'un film documentaire, cette atmosphère de quartier devient un bruit de fond naturel qui contribue à l'évocation de la réalité locale. Cependant, pour les autres types de projets, cela peut générer des interruptions de tournage car ces évènements sonores sont difficiles à prévoir et à pallier. La prise en compte en amont des imprévus possibles est essentielle si on veut éviter de prendre du retard et respecter la deadline du client.
Et même lorsqu'un tournage a été planifié avec rigueur, il faut être prêt à naviguer avec une certaine souplesse les méandres d'un tournage dans une favela!
Pour accéder à un lieu de tournage à l'intérieur d'une communauté, il est souvent nécessaire de se frayer un chemin à travers plusieurs centaines de mètres de ruelles étroites ou de faire l'ascension de pentes escarpées, c'est pourquoi il est hors de question de s'y rendre avec un van. Le matériel doit par conséquent être à la fois haut-de-gamme et léger et facile à manoeuvrer seul dans des espaces exigus.
Actuellement, les caméras qui remplissent ces critères, que ce soit en termes de qualité ou de compacité, ne manquent pas sur le marché : on peut citer par exemple les caméras Sony Fx3, Blackmagic Pocket 4k, Panasonic GH5, Panasonic SH1 ou encore S5, Sony A7iii, Canon R5, etc.
Non seulement l'opérateur de prise de vues doit être capable d'installer sa caméra dans à peu près n'importe quel site disponible pour le tournage, mais l'étroitesse des ruelles est une contrainte qui peut amener à devoir travailler en équipe réduite, avec par exemple l'assistant de production ou l'assistant caméra relégués à distance du lieu de tournage.
Choisir ce type de matériel est aussi un gage de discrétion et de sécurité, dans un environnement où un étranger en train de filmer est immédiatement repéré.

Tourner dans les communautés représente un défi à bien des égards, que ce soit en termes de sécurité ou juste d'accès...
Pour un tournage dans une favela, il est indispensable de travailler avec un fixer. C'est lui qui va obtenir l'accord du chef pour pénétrer à l'intérieur de la communauté, et qui va aussi recruter un guide local, permettant aux équipes étrangères de s'orienter à travers l'entrelacs des ruelles anonymes et mal répertoriées de la favela.
Chez Story Productions, vous mettre en contact avec des fixers locaux de nationalité brésilienne n'est que l'un des nombreux services que nous vous proposons.
De la préparation du tournage à la post-production, qu'il s'agisse de repérages ou de diffusion de streaming en direct, Story Productions fournit des prestations au meilleur niveau international.
Nous avons
hâte de vous accompagner pour votre prochain projet!
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